Même si c’est le souhait et l’objectif de chacun, il est peu réaliste d’imaginer la disparition totale du cancer. D’une part, il n’existe pas « un » cancer, mais une multitude de maladies différentes ce qui rend utopique l’idée d’un remède unique. D’autre part, on a depuis longtemps observé que le risque de cancer était lié à l’âge. Le vieillissement de la population engendre donc naturellement une augmentation du nombre de cancers. Mais ce constat réaliste n’est pas un constat d’impuissance. Au contraire. La recherche déploie tous ses moyens pour agir, avec succès, de façon ciblée et diversifiée, sur la prévention, la détection précoce et le traitement des cancers.