Cette question fait régulièrement l’objet d’études scientifiques, qui donnent des résultats peu fiables et souvent contradictoires. Aucune d’entre elles n’a établi de relation entre l’esprit plus ou moins combatif des patients et l’évolution de leur cancer. De fait, il est difficile de prouver scientifiquement un lien entre le « mental », avec toutes les composantes qu’implique ce terme, et le développement de cellules cancéreuses. Le bon sens suggère que lorsqu’on est bien dans sa tête, on supporte mieux au quotidien les traitements et leurs effets secondaires. Un soutien psychologique pourra ainsi améliorer la qualité de vie des patients qui en ressentent le besoin. Cependant, tout le monde peut perdre le moral, à un moment ou à un autre, voire craquer face aux difficultés de toutes natures qu’engendre la maladie. Il n’y a pas là matière à culpabiliser et cela ne remet pas en cause la perspective d’une guérison.