Parce qu'aujourd'hui, il n'existe pas d'examen qui permette de dépister ce cancer de façon suffisamment précoce. L'examen le plus courant, la radiographie du thorax, détecte des anomalies à un stade trop tardif : proposée régulièrement à une population à risque, elle ne permettrait pas une réduction de la mortalité par ce cancer. Des études sont actuellement en cours, notamment en France et aux Etats-Unis, pour évaluer l'intérêt d'un dépistage organisé par un autre examen, le scanner du poumon. En attendant leurs résultats, la meilleure manière de lutter contre les cancers du poumon reste (et restera) de ne pas fumer.