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Glossaire

a b c e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z

Ablation. Acte chirurgical qui consiste à enlever une partie d’un organe ou un organe entier.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Adjuvant. Se dit d'un traitement qui complète un traitement principal. Par exemple une chimiothérapie qui suit une opération chirurgicale d'un sein.

ADN (acide désoxyribonucléique). Longue double chaîne de molécules en spirale qui compose les chromosomes. Les différents segments d’ADN forment les gènes, supports des caractères héréditaires. L’ADN se trouve dans le noyau de chaque cellule du corps.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Ambulatoire. Mode d'hospitalisation qui permet au patient de sortir de l’établissement de santé quelques heures après une intervention ou un soin.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Anatomocythopatologie ou examen anatomocytopathologique. Examens au microscope des cellules et des tissus prélevés sur le patient. Son résultat est déterminant dans le diagnostic et l’orientation du choix des traitements lors de la réunion de concertation pluridisciplinaire. Le professionnel qui le pratique est nommé anatomocytopathologiste.

Angiogenèse. Mécanisme qui désigne le développement de nouveaux vaisseaux sanguins à partir de vaisseaux déjà existants. Ces vaisseaux sanguins alimentent les tumeurs en oxygène et en énergie pour leur permettre de se développer.

Antalgique. Médicament le plus utilisé pour lutter contre la douleur. Il existe 3 paliers permettant de classer les antalgiques, des moins puissants aux plus puissants. Le choix du médicament dépend donc en partie de l’intensité de la douleur.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Anti-angiogénique. Médicament qui bloque le mécanisme permettant à la tumeur de développer des vaisseaux sanguins, l’empêchant ainsi de se nourrir et donc de se développer.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Apoptose. Appelée aussi « mort cellulaire programmée », l’apoptose correspond aux phénomènes qui conduisent normalement à la mort « en douceur » des cellules, indispensable à l’équilibre du corps pour tenir compte du renouvellement des tissus. Dans certains cancers, l’accumulation des cellules à l’origine de la tumeur serait due en partie à une apoptose insuffisante et pas seulement à une production accrue.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

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Biopsie. Prélèvement qui consiste à enlever un petit morceau de tissu afin de l’examiner au microscope pour établir le diagnostic avec certitude. Le médecin peut réaliser une biopsie avec ou sans anesthésie (locale ou générale). Les techniques utilisées pour le prélèvement (chirurgie, ponction…) dépendent de l’endroit où est placée la tumeur et du type de tissu à analyser.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

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Cancer. Cellules anormales qui se multiplient de façon incontrôlée. Elles finissent par former une masse qu'on appelle tumeur maligne.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Cancer colorectal ou cancer du côlon-rectum ou cancer de l'intestin. Tumeur maligne développée à partir de la muqueuse du côlon ou du rectum, qui constituent la dernière partie du tube digestif. Dans la plupart des cas, le cancer colorectal résulte de la transformation d’un polype.

Cancer de la peau. Tumeur qui se développe sur la peau. Il existe plusieurs types de cancers de la peau. Les carcinomes, les plus courants et les moins graves, se développent en général sur les parties du corps souvent exposées au soleil comme le visage, le cou ou le dos des mains, et résultent d’une exposition au soleil excessive au cours de la vie. Le mélanome est beaucoup plus redoutable et apparaît sur n’importe quelle partie du corps. On estime que deux tiers des mélanomes sont dus à une exposition excessive au soleil, surtout au cours de l’enfance.

Cancer de la prostate. Développement de cellules cancéreuses dans la prostate, qui est une glande de l’appareil génital masculin jouant un rôle dans la production de sperme. Le plus souvent, ces cellules se développent essentiellement dans la zone périphérique de la prostate proche du rectum, un peu moins dans la zone centrale près de l'urètre.

Cancer des VADS. Les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) regroupent l'ensemble des cancers de la bouche, du pharynx, du larynx et des sinus de la face. Ces tumeurs se situent au carrefour des voies destinées à l'alimentation et à la respiration. On distingue 2 groupes principaux de tumeurs : les cancers de la partie supérieure de l'appareil digestif qui s'étend des lèvres à l'oesophage ; les cancers de la partie supérieure de l'appareil respiratoire qui s'étend des narines jusqu'à la la trachée qui conduit l'air dans les poumons.

Cancer du col de l'utérus. Tumeur maligne qui prend naissance sur le col de l’utérus situé au fond du vagin. Il en existe deux formes : le carcinome malpighien (voisin des cancers de la peau), le plus fréquent, et l’adénocarcinome, plus rare (cancer glandulaire développé à l’intérieur du canal qui mène du vagin à la cavité utérine).

Cancer du poumon. Un cancer du poumon est la transformation de cellules normales en cellules anormales dans les bronches ou dans les poumons. Ces cellules anormales forment alors une tumeur maligne. Il existe deux types de cancers du poumon, les cancers dits « à petites cellules » (environ un quart des cancers broncho-pulmonaires) et les cancers « non à petites cellules », dont les traitements sont spécifiques.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Cancer du sein. Tumeur maligne qui se développe au niveau du sein. Chaque sein est composé de quinze à vingt compartiments séparés par du tissu graisseux. Chacun de ces compartiments est constitué de lobules et de canaux. Le rôle des lobules est de produire le lait en période d’allaitement ; les canaux transportent ensuite le lait vers le mamelon. Il existe différents types de cancer du sein. Les plus fréquents (95%) se développent à partir des cellules des canaux (cancer canalaire) et des lobules (cancer lobulaire).

Cancer invasif. On parle de cancer invasif ou infiltrant lorsque les cellules cancéreuses ont envahi les couches de tissus voisines de la tumeur.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Cancer in situ. On utilise le latin in situ (« resté en place ») pour parler d’un cancer dont les cellules demeurent dans le tissu dans lequel elles se sont développées.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Cancérogénèse. Etapes de la transformation d’une cellule normale en une cellule cancéreuse.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Cancer radio-induit. Les cancers radio-induits sont causés par l'exposition à des rayonnements ionisants, mais ne s'expliquent pas toujours par un dépassement des doses limites recevables. Ces cancers font partie des effets aléatoires liés à la radiothérapie et sont actuellement l'objet de recherches.

Carcinome. Terme désignant une tumeur développée à partir des cellules d'un épithélium, c'est-à-dire le tissu recouvrant les cavités internes (muqueuses) ou les surfaces externes (épiderme) ou qui constitue une glande. Les carcinomes représentent environ 85% des tumeurs, par différence avec les sarcomes (10%).

Cathéter. Tuyau souple et fin introduit temporairement dans une veine afin d’y injecter un produit ou des médicaments, ou pour faire une prise de sang. Un cathéter améliore le confort du patient qui n'a pas besoin de subir une piqûre dans le bras à chaque injection, diminue le risque d’abîmer les veines et facilite les perfusions de chimiothérapie.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Cellule. Elément visible au microscope dont est constitué tout organisme vivant. Plantes et animaux sont composés de cellules très différentes qui se multiplient, meurent et se renouvellent. Des cellules identiques assemblées entre elles forment un tissu. Des cellules cancéreuses sont des cellules qui se sont modifiées et se multiplient de façon anormale.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Cellule tueuse. Ce sont des cellules produites par le système immunitaire (responsable de la protection des individus) qui ont en commun la faculté de détruire des cellules indésirables (microbes ou micro-organismes, cellules cancéreuses).

Chambre implantable. Type de cathéter qui possède à son extrémité un boîtier posé sous la peau, au niveau de la poitrine.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Chimiothérapie. Traitement qui agit sur l’ensemble du corps (traitement général) à l’aide de médicaments toxiques pour les cellules cancéreuses. Ces médicaments visent à les détruire ou à les empêcher de se multiplier. Les médicaments de chimiothérapie peuvent être administrés par piqûres, perfusions ou parfois, sous forme de comprimés.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Chirurgie. Acte qui consiste à opérer un patient. Cette opération peut avoir pour but soit de prélever quelques cellules d’une anomalie afin de les analyser (biopsie), soit d’enlever la tumeur (traitement).
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Chirurgie conservatrice. Opération qui ne retire que la tumeur en conservant l’organe sur lequel le cancer s’est développé. Par exemple, dans le cas d'un cancer du sein, on réalise aussi souvent que possible ce type de chirurgie qui évite de mutiler la patiente.

Chirurgie prophylactique. Opération qui consiste à enlever un organe potentiellement cancéreux ou qui risquerait à plus ou moins long terme de le devenir. Par exemple, la thyroïde ou le sein dans le cas de certains cancers dus à des prédispositions génétiques qu'on identifie aujourd'hui par des tests.

CIRC. Centre International de Recherche sur le Cancer (en anglais International Agency for Research on Cancer). Le CIRC fait partie de l’Organisation Mondiale de la Santé. Sa mission consiste à coordonner et à mener des recherches sur les causes du cancer et sur les mécanismes de la cancérogenèse, ainsi qu’à élaborer des stratégies scientifiques de lutte contre le cancer. Le CIRC participe à des recherches épidémiologiques et expérimentales, et en assure la diffusion.

Cirrhose alcoolique. Transformation fibreuse du foie, qui trouve son origine dans la consommation excessive d’alcool, et qui favorise l’apparition de cancer dans cet organe.

Clone. Lignée cellulaire descendant d'une cellule unique.

Coelioscopie. Examen d'une cavité de l’organisme (cavité abdominale et bas-ventre), à l’aide d’un appareil appelé endoscope. Cet appareil permet d’observer l’intérieur du corps.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Coloscopie. Examen qui permet de visualiser la paroi du côlon grâce à un fin tuyau souple composé de fibres optiques. La coloscopie permet aussi, si besoin, de retirer des polypes. C'est un examen pratiqué, le plus souvent, sous anesthésie générale.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Consortium. Regroupement d'organismes de recherche et d'institutions participant à la recherche dans le but de coordonner, d'animer et de réaliser un projet de recherche commun.

Consultation oncogénétique. Consultation au cours de laquelle on cherche à déterminer s'il existe une probabilité qu'un patient présente des gènes responsables d'un cancer. Si c'est le cas, on propose un test génétique.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Curiethérapie. Traitement très localisé qui a pour but de détruire les cellules cancéreuses au moyen de rayons produits par une substance radioactive introduite à l’intérieur de l’organe à traiter (prostate, utérus,…).
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

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Dépistage. Recherche systématique chez une personne en bonne santé apparente, de signes qui peuvent faire penser à un cancer. Dans l'affirmative, des examens complémentaires sont alors nécessaires pour confirmer ou infirmer la présence de la maladie.

Dépistage organisé. Dispositif de dépistage conçu par les autorités de santé sur la base d'études scientifiques en vue de réaliser un objectif de santé publique. Il est proposé systématiquement à tous les individus d'une population cible. Il est mis en œuvre selon des modalités précisément définies. Les résultats sont évalués.

Dermoscope. Sorte de loupe grossissante dont le médecin s’aide parfois pour réaliser l’examen de la peau.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Diagnostic. Démarche qui identifie la maladie à l’origine des signes ou des symptômes ressentis ou observés par le patient. Le diagnostic permet de reconnaître la maladie dont souffre le patient.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Diagnostic précoce. Diagnostic d'une maladie au début de son développement.

Dosage du PSA. Mesure de la concentration dans le sang de l’antigène spécifique prostatique, prostatic specific antigen (PSA) en anglais, substance libérée par les cellules de la prostate. Plusieurs facteurs peuvent conduire à une augmentation du PSA comme l’âge, une infection de la prostate, la présence d’un adénome – tumeur bénigne – de la prostate ou la présence de cellules malignes.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

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Echographie. Technique d’examen qui montre des images d’une partie du corps ou de certains organes à l’aide d’ultrasons (vibration non audible par l’oreille humaine) via une sonde reliée à un écran de télévision ou à un ordinateur. La sonde envoie des ultrasons qui permettent de regarder à l’intérieur du corps à travers la peau. Quand ils rencontrent un changement de tissu, les ultrasons rebondissent, ce qui permet à l’ordinateur de construire des images à l’intérieur du corps. Cet examen est indolore.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Effet secondaire. Les traitements ont pour but de soigner le cancer. Parfois, ils entraînent des conséquences désagréables pour le patient qu’on appelle effets secondaires. Si les effets secondaires sont fréquents, ils n’apparaissent pas de façon obligatoire ni systématique. Ils dépendent des traitements reçus, des doses administrées, du type de cancer et de la façon dont chacun réagit aux traitements. Il existe deux types d’effets secondaires : les effets secondaires immédiats et les effets secondaires tardifs. Il est important d'en parler avec l'équipe médicale car il y a des moyens de les prévenir et/ou de les soulager.

Endoscopie. Examen d’une cavité du corps à l’aide d’un endoscope. Une endoscopie permet d’observer l’intérieur du corps (vessie, poumons, côlon, estomac, bronches…), de rechercher une anomalie ou de réaliser certaines interventions chirurgicales.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Epidémiologie ou études/recherches épidémiologiques. Etude scientifique des épidémies, infectieuses ou non - comme les cancers - à travers leur nature, leurs causes, la façon dont elles se propagent pour déterminer les moyens les plus efficaces de les combattre.

Epiderme. Enveloppe externe de la peau qui protège le corps des agressions extérieures comme les UV par exemple. Il est lui-même composé de différentes couches : la plus externe s'appelle la couche cornée.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Epithélium. Tissu recouvrant les cavités internes (muqueuses) ou les surfaces externes (épiderme) ou qui constitue une glande.

Essai clinique ou étude clinique. Etude de l'efficacité et de la tolérance de nouveaux traitements, faisant appel à la collaboration de patients après la phase de recherche préclinique (en éprouvettes et sur des animaux). Les essais cliniques sont soumis à une réglementation stricte. Le consentement des patients qui y participent est obligatoire.

Exérèse. Acte chirurgical qui consiste à enlever une partie d’un organe ou un organe entier.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

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Facteur de croissance. Substance produite par le corps qui sert à réguler la croissance des cellules. Certains facteurs de croissance sont aussi fabriqués en laboratoire et utilisés en thérapie biologique pour pallier les effets secondaires de traitements.

Facteur de risque. Elément qui peut favoriser le développement d'un cancer ou une récidive.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Frottis. Examen de dépistage du cancer du col de l'utérus. Il consiste à prélever des cellules du col de l'utérus afin de les examiner au microscope. Cet examen est indolore.

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Ganglion lymphatique. Renflement réparti le long des vaisseaux lymphatiques, par lesquels circule la lymphe, liquide dans lequel baignent les cellules. Disposés dans certaines parties du corps, les ganglions sont soit superficiels (dans le cou, l’aisselle, l’aine), soit profonds (dans l’abdomen, le thorax). Les ganglions jouent un rôle essentiel dans la protection du corps contre les infections ou les cellules cancéreuses.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Gène. Elément d’un chromosome qui transmet une particularité héréditaire et qui régule la plupart des activités cellulaires pendant toute la vie.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Gène de prédisposition ou gène de susceptibilité. Gène anormal existant chez un individu augmentant le risque de développer un cancer.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Génome. Ensemble de l'information génétique d'un organisme. Une copie du génome est présente dans chacune de ses cellules. Le génome est transmis de génération en génération. Par extension, le génome désigne aussi le support physique de cette information génétique, c'est à dire la molécule d'ADN.

Génomique. Science étudiant le génome, c'est-à-dire la molécule d’ADN située dans les cellules d'un être vivant et qui contient l'information génétique d'un organisme, transmise de générations en générations.

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Hématopoïétique. Ensemble des phénomènes qui concourent à la fabrication et au remplacement continu et régulé des cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes). Les cellules hématopoïétiques sont produites par la moelle osseuse.

Hépatite B. Atteinte inflammatoire du foie consécutive à une infection virale (virus B), qui peut rester inapparente de longues années. Dans sa forme agressive, l'hépatite B chronique peut déboucher sur une cirrhose ou un cancer primitif du foie. Il existe un vaccin contre le virus de l'hépatite B.

Histoire naturelle de la maladie. Evolution spontanée d'une maladie en l'absence de toute intervention.

Hormone. Substance produite naturellement par l'organisme pour assurer son bon fonctionnement.

Hormonothérapie. Traitement général qui, dans le cadre du cancer, consiste à réduire ou à empêcher l’activité ou la production d’une hormone susceptible de stimuler la croissance d’une tumeur cancéreuse. Par exemple certains cancers du sein ou de la prostate.

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Imagerie. Examen qui permet d'obtenir des images d'une partie du corps ou d'un organe. Il existe 2 types d'examens d'imagerie : les examens radiologiques (radiographie, échographie, scanner, IRM) et les examens de médecine nucléaire (scintigraphie, TEP).
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Immunothérapie. Traitement qui vise à stimuler les défenses immunitaires de l’organisme contre les cellules cancéreuses.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Indice de masse corporelle (IMC). Nombre permettant d’estimer si quelqu’un est trop maigre, de corpulence normale, en surpoids, ou obèse. Cet indice est calculé en divisant le poids (en kilogrammes) par le carré de la taille (en mètres). Pour l’adulte, entre 20 et 65 ans, il est conseillé d’avoir un IMC compris entre 18,5 et 25. En dessous de 18,5, on parle de minceur et au-dessus de surpoids. A partir de 30, on parle d’obésité.

Imagerie par Résonance Magnétique (IRM). Technique d’examen qui permet de créer des images précises des organes ou d’une partie du corps en utilisant les propriétés de l’hydrogène présent dans les molécules d’eau de notre corps. L’appareil contient un aimant très puissant (d’où le terme de magnétique) qui fait réagir les molécules d’hydrogène et permet de les visualiser.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

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Lésion. Altération d’une cellule, d’un tissu ou d’un organe, due à un traumatisme ou à une maladie. Une lésion modifie l’apparence ou le fonctionnement normal de la cellule, du tissu ou de l’organe touché.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Lésion précancéreuse. Altération d’un tissu ou d’un organe, due à un traumatisme ou à une maladie, qui contient des cellules anormales pouvant un jour donner naissance à une cellule cancéreuse.

Leucémie. Cancer des cellules du sang ou de la lymphe (liquide produit par le corps dans lequel baignent les cellules).
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Lymphe. Liquide légèrement coloré produit par le corps dans lequel baignent les cellules de notre organisme. La lymphe transporte et évacue les déchets des cellules. Comme le sang, la lymphe circule dans des vaisseaux appelés vaisseaux lymphatiques.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Lymphome. Terme désignant différentes formes de maladies cancéreuses des lymphocytes. Contrairement aux leucémies, les cellules cancéreuses n'envahissent pas la circulation sanguine mais touchent en particulier les ganglions lymphatiques. On distingue la maladie de Hodgkin et quelque vingt formes de lymphomes non hodgkiniens.

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Maladie chronique. Maladie qui évolue à long terme, souvent associée à une invalidité ou à la menace de complications sérieuses, et susceptible de réduire la qualité de vie du patient.

Mammographie. Examen radiologique du ou des seins. La mammographie permet d'étudier le sein et de détecter certaines anomalies. C'est l'examen de référence pour le dépistage organisé du cancer du sein en France.

Marqueur tumoral ou marqueur biologique ou biomarqueurs. En cancérologie, c'est une substance qui est associée au développement d'un cancer donné et que l'on peut mesurer lors d’une analyse de sang ou d'urine par exemple.

Mastectomie. Opération chirurgicale qui consiste à enlever un sein dans sa totalité pour traiter un cancer du sein. On parle dans ce cas de mastectomie totale. S’il s’agit d’enlever seulement la tumeur ou une partie du sein, on parle de tumorectomie ou de quadrantectomie.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Mélanome. Tumeur maligne qui peut se développer à partir de certaines cellules appelées « mélanocytes » présentes dans la peau, l'œil, les méninges et les muqueuses. Dans près de 90% des cas, le mélanome se situe au niveau de la peau.

Ménopause. Arrêt du fonctionnement des ovaires entraînant la suppression des règles. La ménopause peut être naturelle ou liée à un traitement (ablation des ovaires, chimiothérapie ou radiothérapie).
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Mésothéliome. Tumeur maligne rare qui se développe le plus souvent sur la plèvre, dans le thorax, à cause d’une exposition professionnelle à une substance cancérogène, en l’occurrence l’amiante. Le mésothéliome est trois fois plus fréquent chez les hommes que chez les femmes.

Métastase. Tumeur formée par des cellules cancéreuses provenant d’une première tumeur. Ces cellules migrent dans d’autres parties du corps par l’intermédiaire des vaisseaux lymphatiques ou des vaisseaux sanguins. On parle également de maladie métastatique, ou de localisation/cancer secondaire.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Moelle osseuse. Substance qui se trouve à l’intérieur des os et qui produit les différentes cellules du sang (globules rouges qui transportent l’oxygène, globules blancs qui défendent l’organisme contre les infections et plaquettes qui arrêtent les saignements et permettent la cicatrisation).
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Mutation. Modification d'une séquence d'ADN, qui va de la modification ponctuelle d'une base jusqu’à l’addition ou l’élimination d’un fragment d’ADN.

Myélome. Cancer caractérisé par une prolifération maligne de plasmocytes (cellules responsables de la production d’anticorps) dans la moelle osseuse.

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Naevus. Tumeur bénigne. Un grain de beauté normal est soit de couleur brun clair, brun, brun foncé, soit de couleur chair, sa teinte est uniforme et les contours sont bien définis. De forme ronde ou ovale, il mesure habituellement moins de cinq millimètres (1/4 de pouce) de diamètre. Il est plat ou légèrement bombé.

Néo-adjuvant. Se dit d'un traitement qui anticipe un traitement principal. Par exemple une radiothérapie qui fait diminuer la taille d'une tumeur avant l'opération chirurgicale.

Nutriments. Substances nutritives des aliments (lipides, glucides, protéines, etc.). Ces substances fournissent à l’organisme l’énergie indispensable à son bon fonctionnement.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

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Obésité. Excès de poids dû à un excès de graisses. On parle d’obésité en cas d’IMC supérieur à 30. L’obésité peut être liée à des troubles du comportement alimentaire, des troubles métaboliques ou des troubles hormonaux.

Oncogène. Gène dont la présence et le fonctionnement dans une cellule contribue à sa transformation maligne.

Oncologue. Cancérologue plus particulièrement spécialisé dans les traitements du cancer par chimiothérapie ou radiothérapie.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Organe. Partie du corps qui remplit une fonction particulière (foie, poumon, etc.).
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

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Papillomavirus humain (HPV). Les papillomavirus humains (HPV) constituent une importante famille de virus (60 types), dont certains sont à l'origine de tumeurs malignes sur le col de l'utérus ou dans la gorge. Il existe aujourd'hui un vaccin contre les souches les plus fréquemment associées au cancer du col de l'utérus.

Pharmacovigilance. Surveillance des incidents et accidents pouvant être entraînés par les médicaments.

Phototype. Caractère d'un individu et de sa peau qui détermine sa sensibilité vis-à-vis de la lumière. Le phototype dépend principalement de la pigmentation de la peau par la mélanine contenue dans des cellules appellées « mélanocytes », et dont la densité varie selon les sujets. Cette sensibilité s'exprime par l'aptitude à bronzer. Ce caractère se traduit par l'aptitude à bronzer.

Polype. Dans le contexte du cancer colorectal, c'est une petite excroissance de la paroi de l’intestin, fréquente et le plus souvent bénigne. Pour des raisons mal connues aujourd’hui, certains polypes se mettent à grossir et parmi eux, certains deviennent des cancers. En moyenne, un polype met plus de 10 ans pour se transformer en cancer, ce qui laisse du temps pour le détecter et le retirer.

Prédisposition héréditaire, prédisposition familiale, ou prédisposition génétique. Quand il y a récurrence d'un cancer rare au sein d'une même famille ou que des cancers plus courants (sein, colorectal, etc.), apparaissent chez plusieurs personnes sur plusieurs générations, on parle de prédisposition héréditaire. Parfois, cela s'explique par la présence d'un gène défectueux ou mutant dans le patrimoine génétique familial, qui entraîne dans de nombreux cas un cancer, parfois cela provoque des maladies différentes de l'apparition d'un cancer mais qui peuvent se compliquer très souvent avec sa survenue.

Prévention. Ensemble d'actions servant à réduire ou supprimer l'impact des déterminants des maladies ou des problèmes de santé, à éviter leur survenue, à arrêter leur progression ou à limiter leurs conséquences.

Programme personnalisé de soins (PPS). En cancérologie, description de la stratégie thérapeutique proposée à un patient et soumise à son approbation, après le diagnostic et la concertation d'un ensemble de professionnels de santé. Elle indique le ou les traitements à réaliser, leur durée, le lieu et les dates prévisibles auxquelles ils doivent se dérouler. Cette proposition est remise au patient lors d’une consultation spécifique prévue dans le cadre du dispositif d’annonce. Elle peut être adaptée ou interrompue en fonction de la tolérance du patient aux traitements ou de leur efficacité, et de l’évolution de la maladie.

Pronostic. Prévision concernant l'évolution d'une maladie et son issue. Le pronostic se réfère à l'évolution habituellement observée chez de nombreuses autres personnes présentant une maladie identique.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Protéine. Les protéines sont des molécules présentes chez tous les êtres vivants, indispensables au bon fonctionnement des cellules de l'organisme. Elles résultent des codes génétiques contenus dans les gènes.

Protéome. Le protéome est l'ensemble des protéines produites à partir du génome d'un organisme. Il n'est pas identique dans toutes les cellules d'un organisme donné.

Protéomique. Etude du protéome, dans le but de déterminer l'activité, la fonction et les interactions des protéines dans diverses conditions.

Protocole. Description précise des conditions et du déroulement d'une étude clinique ou d'un traitement.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Protonthérapie. Traitement utilisant des protons pour irradier des tumeurs de faible volume, bien limitées, et entourées de structures sensibles aux radiations. Les principales indications sont les petites tumeurs de l’œil, celles de l’hypophyse et de la base du crâne, situées près de tissus cérébraux ou de la moelle épinière. Ce traitement a des indications réduites et reste très spécialisé.

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Radiothérapie. Traitement local du cancer à l’aide d’un appareil qui émet des rayons. Ces rayons, dirigés vers la tumeur, la détruisent. Ils peuvent être émis par une source interne ou externe. Ce traitement se fait dans un service spécialisé de radiothérapie. On parle aussi de rayons ou de séances de rayons.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Radiothérapie conformationnelle ou radiothérapie de conformation. Technique de radiothérapie qui a représenté un grand progrès au début des années 90. Grâce à l’imagerie en coupes réalisée au scanner et en tenant compte d'une marge de sécurité, le radiothérapeute obtient la modélisation en 3D du volume à irradier. Ces données permettent d’établir la forme que prendront les faisceaux d'irradiation et d'être plus précis dans les tissus ciblés. Cette technique actuellement utilisée essentiellement pour traiter certaines tumeurs cérébrales, de la prostate et des voies aérodigestives supérieures, tend à se généraliser.

Radiothérapie métabolique. Contrairement à la radiothérapie externe, la radiothérapie métabolique utilise des sources radioactives liquides, généralement injectables. Une fois absorbés par le patient, ces produits radioactifs vont se fixer sur les cellules « cibles » et agir dessus. Par exemple, on utilise de l’iode 131 pour traiter certains cancers de la thyroïde.

Radiothérapie stéréotaxique. Technique de très haute précision utilisée en France depuis la fin des années 80 pour traiter des lésions intra crâniennes et actuellement appliquée également aux localisations extra crâniennes. Elle consiste à délivrer une dose élevée de rayons dans un petit volume, soit avec des accélérateurs de radiothérapie de type classique, soit avec des machines dédiées robotisées : la GammaKnife ou CyberKnife.

Rayonnement ionisant. Les rayonnements ionisants sont des rayonnements qui ont une énergie suffisamment élevée pour arracher des électrons aux atomes de la matière. On dit qu’ils ionisent ces atomes. Leur origine est naturelle (radon domestique par exemple) ou issue de l'activité humaine (nucléaire ou rayons X par exemple). Ces rayonnements, ondes ou particules, sont notamment émis lors de la transformation des noyaux atomiques (radioactivité). Généralement dangereux, ils ont aussi des usages bénéfiques.

Rayons ultraviolets (UV). Les rayonnements ultraviolets (UV) sont émis par le soleil. Il en existe trois sortes qui se distinguent par leur intensité, leur longueur d'onde et leur capacité à pénétrer la peau plus ou moins profondément : les UVA (95% des UV arrivant à la surface de la Terre), les UVB (5%) et les UVC qui sont, quant à eux, filtrés par la couche d'ozone. Toutes les études scientifiques montrent que l'exposition aux UV est un facteur majeur dans le développement des cancers de la peau.

Rayons X. Rayons invisibles plus ou moins arrêtés selon les différents composants du corps qu’ils traversent. Les rayons qui peuvent traverser sont détectés et dessinent des images de l’intérieur du corps. Les rayons X sont également appelés photons X.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Recherche préclinique. Recherche ou étude scientifiques menées en éprouvettes et sur des animaux, avant d'être éventuellement appliquées à des humains.

Récidive ou rechute. Réapparition de cellules cancéreuses, au même endroit ou dans une autre région du corps. Une récidive peut survenir très tôt après la fin des traitements, mais aussi après une longue période de rémission.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Recommandation. Examen ou traitement préconisé dans une situation donnée, selon les résultats des recherches scientifiques. On en distingue deux types : les Standards lorsqu'il existe une seule recommandation et les Options lorsqu'il en existe plusieurs.

Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP). Réunion entre professionnels de santé où se discutent les traitements proposés à un patient, l’évaluation de la qualité de vie qui va en résulter pour le patient et l’analyse des bénéfices et risques qu’il encourt. Ces réunions comprennent en général un chirurgien, un oncologue, un hématologue, un pathologiste et un radiothérapeute. Lors de ces réunions, une proposition de traitement est élaborée et sera expliquée au patient.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Risque reprotoxique. Risque toxique pesant sur la capacité de reproduction humaine. Il recouvre l'altération des fonctions ou de la capacité de reproduction chez l'homme ou la femme et l'induction d'effets néfastes non héréditaires sur la descendance.

Risque sanitaire. Danger ou inconvénient (immédiat ou à long terme) plus ou moins probable auquel la santé publique est exposée. L’identification et l’analyse des risques liée à un phénomène (inondation, contamination,...) permet généralement de prévoir son impact sur la santé.

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Sarcome. Famille de tumeurs malignes qui se développent à partir des cellules du tissu conjonctif, cellules assurant le lien entre les éléments d'un même organe et occupant une fonction de remplissage et de soutien (armature). Les sarcomes représentent environ 10% de tous les cancers, par différence avec les carcinomes qui représentent 85% des cancers.

Scanner. Examen qui permet d’obtenir des images du corps à l’aide de rayons X. C’est un type de radiographie dont les images sont reconstituées par ordinateur et grâce auxquelles on peut faire une analyse précise de différentes régions du corps. Les radiologues parlent aussi de tomodensitomètre, abrégé en TDM.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Scintigraphie. Technique d’examen qui permet d’obtenir des images du fonctionnement de différents organes. Cette technique d’imagerie utilise des produits faiblement radioactifs qui, une fois injectés, se fixent sur l'organe concerné et sont repérés par une caméra spéciale : une gamma-caméra.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Signe d'alerte. Symptôme ressenti par l'individu ou signe clinique observable par le médecin, qui peut évoquer une maladie.

Soins de support. Ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades, parallèlement aux traitements spécifiques contre la maladie. Ils n'ont pas pour objectif de guérir, mais de soigner les symptômes, de soulager les conséquences psychiques et/ou psychologiques de la maladie et des traitements : douleur, dénutrition, souffrance morale notamment. Ces soins font intervenir différents professionnels de santé spécialisés : spécialiste de la douleur, psychologue, diététicienne, assistante sociale, etc.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Soins palliatifs. Palliatif se distingue de curatif (guérir). Ensemble des soins et des soutiens destinés à accompagner une personne malade en préservant au mieux sa qualité de vie. Il existe en France des unités de soins palliatifs (USP), lieux où tous les traitements nécessaires sont poursuivis en privilégiant le confort et la prise en charge globale du patient.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Spéculum. Instrument qui, introduit dans une cavité naturelle du corps, l'élargit pour permettre de l'éclairer et de l'examiner directement à la vue. il est particulièrement utile pour l'examen du vagin et du col de l'utérus.

Stade. Ensemble des informations sur la taille de la tumeur, l’envahissement des ganglions et la présence éventuelle de métastases.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Surdiagnostic. Détection de cancers (sous la forme de tumeurs non évolutives) qui n'auraient pas mis la vie de la personne en danger mais qui entraînent un traitement.

Système immunitaire. Le système immunitaire a pour rôle de défendre l'organisme contre les infections. Lorsqu'il est envahi par un organisme étranger (virus , bactérie) ou par des molécules étrangères (celles du pollen, par ex.), le système immunitaire réagit très vite pour s’en débarrasser. A la différence d'autres systèmes, le système immunitaire est constitué de cellules isolées qui ne constituent pas des tissus. Les cellules de l'immunité sont les globules blancs, qui se forment dans la moelle osseuse. Il en existe plusieurs catégories : les polynucléaires, les macrophages, les lymphocytes T et B et les cellules NK.

Système lymphatique. Le système lymphatique est un système circulatoire qui se trouve dans tout le corps parallèlement à la circulation sanguine. Il relie tous les ganglions et les structures lymphoïdes entre eux. Le système lymphatique comporte trois éléments : la lymphe qui est un liquide, les vaisseaux lymphatiques qui transportent la lymphe et les lymphocytes, le tissu lymphoide, c'est à dire les lymphocytes stockés (les ganglions lymphatiques, la rate, les amygdales, le thymus).

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Tache pigmentée. Lésion cutanée et colorée qui évoque un grain de beauté.

Taux de survie. Le taux de survie exprime la proportion de patients ayant survécu 1, 2, 5 ou 10 ans après le diagnostic de leur maladie. Son amélioration rend compte des progrès qui ont eu lieu dans les traitements et/ou le dépistage.

Thérapie ciblée. Approche thérapeutique qui consiste à cibler par le moyen de nouveaux médicaments les récepteurs ou signaux cellulaires altérés afin de bloquer leur action. Ces thérapies ont l’avantage de ne s’attaquer qu’aux cellules tumorales porteuses de l’anomalie et d’épargner les cellules normales, elles présentent donc moins d’effets secondaires tout en possédant une importante efficacité.

Tissu. Ensemble de cellules de structure semblable, qui ont une même fonction dans l'organisme (le tissu cutané par exemple).
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Tomographie par émission de positons. Examen qui permet d’obtenir des images précises du corps en coupe fine grâce à un traceur faiblement radioactif. Un traceur est un produit radioactif qui, une fois injecté dans le sang, peut être visualisé dans l’organisme du patient. Ces images sont reconstituées en trois dimensions sur un écran d’ordinateur.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Toucher rectal. Examen du rectum pratiqué avec le doigt.

Traitement Hormonal Substitutif (THS) ou traitement hormonal de substitution. Le principe des Traitements Hormonaux Substitutifs (THS) ou Traitements Hormonaux de la Ménopause (THM) est de remplacer les deux hormones (l'estrogène et la progestérone) dont la production par les ovaires cesse au moment de la ménopause. Ils permettent de réduire les effets secondaires de la ménopause que l'on appelle aussi « désordres climatériques » : les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil et de l'humeur, la sécheresses vaginale, etc. Leur utilisation est désormais soumise à conditions et strictement encadrée par le médecin prescripteur.

Traitement prophylactique. Traitement préventif d'une maladie donnée. Par exemple certaines formes de cancers du sein ayant pour origine des mutations génétiques : l'ablation préventive d'un ou des deux seins peut être proposée, dans certaines circonstances, aux femmes concernées.

Tumeur. Masse ou grosseur liée à une multiplication anormale de cellules. Il existe des tumeurs bénignes et des tumeurs malignes.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Tumeur bénigne. C’est une tumeur dont l'évolution spontanée, strictement locale, n'aboutit pas à la mort du sujet qui en est porteur hormis le cas de complications mécaniques, comme pour les tumeurs du cerveau ou métaboliques, comme pour les tumeurs endocriniennes. Une tumeur bénigne ne donne jamais de métastase.

Tumeur maligne. Tumeur constituée de cellules cancéreuses.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Tumorothèque. Banque d'échantillons biologiques (sang et tissus humains) obtenus à partir de prélèvement sur des tumeurs. Ces fragments de tumeurs et de tissus sains doivent être conservés pour répondre aux besoins d'analyse de biologie moléculaire : ils servent à mieux connaître le diagnostic/pronostic des tumeurs et à alimenter la recherche.

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Vaccin thérapeutique. Classiquement, les vaccins correspondent à une vaccination préventive (prophylactique). Récemment, de nouveaux vaccins, thérapeutiques, ont été mis à l'étude, pour tenter de soigner un individu déjà malade. Le but recherché est de stimuler le système immunitaire pour permettre une meilleure lutte contre les cellules cancéreuses.

Vaisseau lymphatique. Canal par lequel circule la lymphe et qui relie les ganglions entre eux pour former le système lymphatique.
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)

Vaisseau sanguin. Canal par lequel circule le sang (artère, veine ou petit vaisseau très fin).
(Source : SOR SAVOIR PATIENT)